Imagerie anatomique
L’imagerie anatomique des lésions provoquées par une pathologie est une approche indispensable pour appréhender les effets thérapeutiques des candidats médicaments ainsi que leur impact.
En raison des mécanismes physiques qui engendrent le signal en IRM, cette technique d’imagerie permet, sans recourir à l’injection d’agent de contraste, de générer un contraste entre les différents tissus mous au sein d’un organisme .
Par exemple, sur l’image ci-dessous, il est possible de distinguer les différentes structures cérébrales :
- Cortex,
- Hippocampe,
- Thalamus.

Coupe transversale en pondération T2 d’un cerveau de souris. Les différentes structures cérébrales sont aisément identifiables
La force de l’IRM comparée aux autres techniques d’imagerie est de produire un contraste entre ces différents tissus mous (par exemple entre une tumeur et l’organe dans lequel elle se développe) de manière naturelle:
- Sans recourir à l’injection d’un agent de contraste,
- Sans nécessiter l’intégration d’un gène reporteur, qui altère par exemple le comportement des cellules cancéreuses que l’on souhaite greffer, comme c’est le cas pour les techniques d’imagerie in vivo par bioluminescence.
Cette caractéristique alliée à la grande résolution spatiale, offre la possibilité de visualiser avec une excellente précision les différents tissus mous au sein d’un même organe pour mener à bien les diverses investigations recherchées par nos clients.
Resonance Pharma met au service de ses clients ses compétences en imagerie IRM pour observer avec précision les tissus d’intérêt et effectuer les mesures nécessaires pour :
- Caractériser l’efficacité de candidats médicament,
- Vérifier la pertinence d’un modèle animal en vérifiant la présence d’une lésion et en mesurant par exemple sa taille.
Ces services d’imagerie anatomique sont proposés pour visualiser :
- Une tumeur dans un organe,
- Les plaques amyloïdes dans le cerveau,
- Les lésions provoquées lors d’un accident vasculaire cérébral,
- Les lésions inflammatoires,
- …
Cette liste d’application de l’imagerie anatomique n’est pas exhaustive et vous pouvez nous contacter pour savoir si nous sommes en mesure de vous proposer nos services pour appréhender la pathologie qui vous concerne.
Comment ça marche?
Comme pour toutes les techniques d’imagerie, l’image d’un tissu est générée par la détection d’un signal émis par ce tissu. Dans le cas de l’IRM ce signal provient de l’aimantation (moments magnétiques) des noyaux des atomes d’hydrogène qui composent l’eau contenue dans les tissus.
Cette aimantation dépend de multiples paramètres comme :
- La concentration en eau d’un tissu
- Le temps de relaxation de l’aimantation longitudinale (T1)
- Le temps de relaxation de l’aimantation transversale (T2)
Les temps de relaxation sont sensibles à d’infimes variations comme la concentration en eau d’un tissu, la densité de cellules ou même l’orientation des cellules. Ils varient donc d’un tissu à un autre. Par exemple, à 3 Teslas dans le cerveau humain le T2 de la substance blanche est de 70 msec contre 100 msec pour la substance grise. Les séquences d’imagerie IRM exploitent ces différences de T1 et de T2 pour générer un contraste entre les tissus et il est parfaitement possible de générer un contraste entre la substance blanche et grise dans le cerveau humain.